labour au cheval

Premier jour de labour. C’est un travail qui va s’étaler sur une bonne partie de l’automne, de l’hiver et même du printemps. Sur les 1,8ha que nous cultivons, la moitié sera labouré. L’autre partie se contentera d’un passage de herse canadienne.

Labourer la terre avec une charrue peux être fait de mille façons. Chez nous c’est soit avec le tracteur, environ une fois tous les 5/6 ans, soit avec le cheval le reste du temps.

Avec le cheval nous labourons à une profondeur de 10 à 12cm (aujourd’hui on appelle cela plutôt du déchaumage que du labour d’ailleurs)

L’intérêt de ce travail de la terre au cheval est la précision : certaine de nos parcelles sont très courtes ou difficile d’accès (celle de la vidéo fait 30m de long par 10m de large avec 3m de dégagement aux extrémités).

L’autre intérêt : grâce au cheval il n’y a pas de tassement, ni dans le champ, ni aux extrémités. Le résultat du labour donne un sol plus aéré et plus fin dans lequel la vie foisonne.

Bérézina … no benzine

Nous voici de retour, notre semi-hibernation est terminée:)

On espère que cette saison sera plus clémente que la précédente et surtout que l’actualité sanitaire – et sa folle gestion – soit moins délétère. Passons …

Cette triste actualité prenant semble t-il fin, voila qu’un autre type de fléau lui prends la vedette : La guerre en Ukraine.

Au delà de l’horreur subie par les populations touchées, la corolaire quasi systématique aux guerres est qu’elle entraine des crises énergétiques. Et ce conflit, pour nous Français, semble bien cognée de ce point de vue …

Nous espérons que les productions de notre ferme ne soient pas trop impactées par la flambée du prix des carburants. Peux être qu’a cette occasion nous auront l’opportunité de démontrer la résilience que procure l’énergie animale et l’utilisation de matériel simple et durable. Nous verrons cela au bilan de cette saison.

Bérézina ... no benzine

Hersage aux couleurs d’automne

Quel plaisir de travailler la terre en ce moment. Pourtant elle est argileuse, mais elle est juste humide comme il faut.

Le travail commencé ce jour fait suite à un labour (au tracteur) sur une luzernière. 2500m² de blé pour le pain de la maison vont y être semé. Aujourd’hui Toska et Gribouille ont commencé le hersage.

On terminera ce travail demain par ce qu’on ne veut pas trop tirer sur les jument. Elles n’ont quasi rien fait depuis la fin des foins et le travail dans les raies de labour est très physique.

Passage à la conférence « Draft Animals » qui a eu lieu le 8 et 9 mai et organisée par l’ UNESCO WELTERBE KLOSTER LORSCH.

Avec un brin de retard, voici notre passage à la conférence « Draft Animals » qui a eu lieu le 8 et 9 mai et organisée par l’ UNESCO WELTERBE KLOSTER LORSCH.

Ce qui nous plait dans leur approche (et qui à justifié notre engagement) c’est que, bien qu’étant basé dans une structure éminemment historique, leur travail d’analyse et de consignation n’est ni sectaire ni romantique.

C’est un travail universitaire ouvert à tous, libre et gratuit. L’avantage est que, dégagé des considérations mercantiles, des guerres de clocher, des egos surdimensionnés ou encore du partage de parts de marché formation, le résultat est objectif et sans partis pris.

Ce travail sert de base de donnée technique, pour qui veut l’utiliser, d’alternatives agricoles ou paysannes.

Il se trouve que nous allons rempiler car nous nous sommes engagés à fournir un compte rendu de nos pratique de culture du blé … avec ses qualités et ses défauts. Des nouvelles à la fin de la saison prochaine donc (et oui, l’horloge paysanne est lente) !

treuil à cheval : 1er essai grandeur nature

Aujourd’hui : premier tours du treuil à cheval pour entrainer la planteuse à pomme de terre (oui c’est une plantation tardive:) )

On a estimé la force de traction au palonnier du cheval à 15/20 Kg : une personne peut le tirer à la main !

Pour cet essai on ne voulait pas aller trop rapidement pour prendre en main l’engin et gérer les pépins. On a donc réglè le treuil quasi au plus démultiplié : un rapport de 9.

Ce qui veut dire que la planteuse nécessite une force de traction de 140 à 180 kg

La vitesse d’avancement était d’environ 0,4 / 0,5 km/h ce qui nous laissait bien le temps de placer les pomme de terre dans les alvéoles et de gérer en même temps la direction.

En tout cas Toska, la jument, s’est promenée !

Bilan : Ça marche ! Et pas mal d’améliorations en perspectives pour une prochaine version.

La vidéo écrase les perspectives : le rang fait 30m de long et on dirait qu’il fait 10m !

Pour les infos sur le TCM, c’est ici : https://lapetitefermedechanon.wordpress.com/treuil-a-cheval-pour-le-maraichage-tcm/