Passage du griboli avec Toska

En cette fin d’été nous implantons les cultures d’automnes et d’hiver.  La parcelle n’a pas été utilisée depuis l’année dernière, elle  est recouverte de renoncule (bouton d’or).

Il s’agit donc de désherber la parcelle et de  rendre  la terre  friable sur quelques centimètres. Pour ce faire,  nous utilisons un griboli (aussi appelé herse canadienne) et Toska pour le tirer. Le travail c’est fait en deux cessions d’une demi heure chacune.

C’est le dernier griboli que nous avons acquis. C’est un  9 dents et il faut bien un cheval lourd  comme Toska pour l’utiliser.

 

râtelle

Cet été nous avons restauré et repeint une râtelle de marque International Harvester (IH). Toska la tracte pour la première fois pour regrouper des andains oubliés par la presse. C’est donc du vieux foin qui a du mal à être ramassé car il est tassé et un peu fermenté. Après plusieurs passage cela ce fait tout de même. Nul doute que c’est moins fatiguant avec une râtelle qu’avec une fourche !

Piège à vaches

Travaux d’automne en vue du passage imminent du vétérinaire pour les prises de sang réglementaires : fabrication d’un piège à vache. Ça porte bien son nom : c’est pour attraper les vaches qui sont un brin sauvages et peu coopératives. Elles ne comprennent pas bien ces impératifs législatifs … quelle idée je vous jure 😉

Le piège est accolé à un parc de contention de 600m² pour contenir les vaches en cas de grosses neiges qui viendraient affaisser les clôtures électriques des parcs.

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Pommes de terres 2015

Un court article sans photo … sur la campagne de pomme de terre de cette année !

Déménager une ferme, fut-elle petite, n’est pas une mince affaire : on fait tout en courant.

Cette année, nous avons testé la variété Mona Lisa dans les terres de Chanon. Nous n’en sommes pas particulièrement  satisfaits. L’année prochaine nous reviendrons à notre variété de prédilection : l’Alians

Pour cette première fois à Chanon, nous avons préparé le sol sur 1000m² et récolté une petite tonne de patates.

D’habitude, la jument nous aide pour ces travaux… cette année non ! Pressés pas le temps et par les patates qui commençaient à germer, oups, nous avons utilisé le tracteur pour tirer la charrue, et pour faire les sillons. Beaucoup plus bruyant que la jument, espérons que l’année 2016 soit plus propice à l’utilisation de Toska.

Le bilan n’est pas folichon mais compte tenu que c’est une première culture effectuée avec des contraintes de temps « serré » et que les  faibles précipitations n’ont pas aidé. Sans compter aussi sur les blaireaux et les sangliers qui ont bien apprécié les Mona Lisa, nous délestant en une nuit du tiers de notre champs… ça nous a rappelé la nécessité de la barrière électrique protectrice, nous nous en sommes mordu les doigts, d’autant que cela faisait plusieurs jours que l’installation de la barrière était inscrite au programme … Parions que l’année prochaine, la barrière sera installée dès les patates plantées ! Ou pas…

 

 

Buttage des pommes de terre

Suite à la récente acquisition d’un butoir PLUMETTAZ, nous avons fait le deuxième buttage des pommes de terre sur une parcelle bien pentue des Combes.
Ce butoir n’est à l’origine pas prévu pour une traction animale mais pour une utilisation avec un treuil dans les vignes. C’est une fabrication « moderne » des années 50/60 et d’après la personne qui nous l’a cédé, il vient d’une ferme de Saint Martin du Mont. Enfin, il a très bien fonctionné, bien mieux même que la motobineuse monoroue que l’on utilise habituellement pour faire ce travail : on aura buté 1000m² de pommes de terre en vingt minutes

Guimauve est –comme d’habitude- au boulot et en fond on entend Ursa qui fait la vie. Guimauve reste heureusement imperturbable.
Virgile s’essaie aux rennes avec Gaëlle qui est censée être là par sécurité … mais bon, on se demande si ce n’est pas Guimauve qui promène Gaëlle dans le champ de patates !

ob_62f657_dscf1812ma foi,un bien beau travail !

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dernier débardage de la coupe 2012/2013

Franchement en retard, le débardage est terminé.
une vidéo de l’avant train qui a profité de quelques améliorations : motorisation de la grue avec un treuil, carrosserie revisité …
On a bricolé un support pour faire tenir deux fagots de 80kg, ce qui fait 160kg de charge utile par voyage.

Sur la vidéo on voit des traces de soudure fraiche sur le brancard … la raison est qu’on a croisé un sanglier d’un peu trop près la semaine dernière … suivi de son fidèle compagnon le chien de chasse (à non, ils ne sont pas potes ?! :).
Ça fait une bonne occasion pour se rappeler des règles de sécurités : ne jamais laisser les rennes pendantes (faire un nœud), pas de gamins dans la zone de travail (c’est pas passé loin) et si possible quelqu’un en tête pour tenir le cheval !
Du coup, la jument est partie vent dans le cul et a enroulé les brancards autour d’un arbre … hé oui, le patron était pas là pour la manœuvre !
Enfin, plus de peur que de mal, que de la mécanique à réparer.

Un débardage à cheval dans les bois de Jasseron pour le moins original !

Point de tracteur ni de 4X4 ou autres monstres motorisés mais une jument nommée Guimauve qui tire une drôle de calèche : un avant train croisé avec un tombereau … de loin on dirait un char romain et de près on ne sait trop à quoi cela pourrait ressembler ! D’autant, que sur cet attelage atypique trône une petite grue qui fait se perdre en conjecture les témoins de la traversée de Jasseron.

L’utilité de cet avant train est de débarder des fagots de buches, confectionnés lors de l’abatage, du lieu où a été coupé l’arbre (au milieu du bois) vers la lisière du bois, sur le chemin, là ou un véhicule motorisé viendra les chercher.

Ce jour était le premier test de l’avant train et le premier jour de travail de Guimauve … la grue est encore manuelle, et la carrosserie limitée à sa plus simple expression : un plancher !

nouvelle faucheuse pour les foins de 2013

Grande avancée technologique 🙂 … pour remplacer le motoculteur STAUB et sa faucheuse nous avons fait l’acquisition d’une moto-faucheuse Kombi M12 de marque REFORM. Elle est presque neuve car elle n’est que de 1985 🙂 !

Avec sa lame d’1m80 et sa vitesse de marche autour de 4km/h elle permet de faucher un hectare en 1 heure et demi … et de se muscler les mollets !

Les gros avantages de cette machine sont que grâce à sa faible largeur elle passe dans les anciens empierrés sans les abimer et qu’elle tient très bien dans les forte pentes. … c’est étudié pour …

Elle nous permet donc d’aller dans les parcelles isolée et/ou abandonnées.

Démonstration en vidéo :