labour au brabant

Par une belle matinée d’avril mon fils et moi passons un petit coup de charrue.

Au bout d’un an, l’herbe du pré gagne sur la terre des bords de la parcelle, avec quelques passages de charrue on rectifie ça. C’est un labour très peu profond : autour de 10cm.

La Jument est guidée en tête et mon grand fils s’occupe de tenir la charrue. Les deux actions peuvent êtres faites seul mais c’est plus sympathique lorsque on est deux 🙂

 

 

 

 

 

Passage du griboli avec Toska

En cette fin d’été nous implantons les cultures d’automnes et d’hiver.  La parcelle n’a pas été utilisée depuis l’année dernière, elle  est recouverte de renoncule (bouton d’or).

Il s’agit donc de désherber la parcelle et de  rendre  la terre  friable sur quelques centimètres. Pour ce faire,  nous utilisons un griboli (aussi appelé herse canadienne) et Toska pour le tirer. Le travail c’est fait en deux cessions d’une demi heure chacune.

C’est le dernier griboli que nous avons acquis. C’est un  9 dents et il faut bien un cheval lourd  comme Toska pour l’utiliser.

 

Pommes de terres 2015

Un court article sans photo … sur la campagne de pomme de terre de cette année !

Déménager une ferme, fut-elle petite, n’est pas une mince affaire : on fait tout en courant.

Cette année, nous avons testé la variété Mona Lisa dans les terres de Chanon. Nous n’en sommes pas particulièrement  satisfaits. L’année prochaine nous reviendrons à notre variété de prédilection : l’Alians

Pour cette première fois à Chanon, nous avons préparé le sol sur 1000m² et récolté une petite tonne de patates.

D’habitude, la jument nous aide pour ces travaux… cette année non ! Pressés pas le temps et par les patates qui commençaient à germer, oups, nous avons utilisé le tracteur pour tirer la charrue, et pour faire les sillons. Beaucoup plus bruyant que la jument, espérons que l’année 2016 soit plus propice à l’utilisation de Toska.

Le bilan n’est pas folichon mais compte tenu que c’est une première culture effectuée avec des contraintes de temps « serré » et que les  faibles précipitations n’ont pas aidé. Sans compter aussi sur les blaireaux et les sangliers qui ont bien apprécié les Mona Lisa, nous délestant en une nuit du tiers de notre champs… ça nous a rappelé la nécessité de la barrière électrique protectrice, nous nous en sommes mordu les doigts, d’autant que cela faisait plusieurs jours que l’installation de la barrière était inscrite au programme … Parions que l’année prochaine, la barrière sera installée dès les patates plantées ! Ou pas…

 

 

Buttage des pommes de terre

Suite à la récente acquisition d’un butoir PLUMETTAZ, nous avons fait le deuxième buttage des pommes de terre sur une parcelle bien pentue des Combes.
Ce butoir n’est à l’origine pas prévu pour une traction animale mais pour une utilisation avec un treuil dans les vignes. C’est une fabrication « moderne » des années 50/60 et d’après la personne qui nous l’a cédé, il vient d’une ferme de Saint Martin du Mont. Enfin, il a très bien fonctionné, bien mieux même que la motobineuse monoroue que l’on utilise habituellement pour faire ce travail : on aura buté 1000m² de pommes de terre en vingt minutes

Guimauve est –comme d’habitude- au boulot et en fond on entend Ursa qui fait la vie. Guimauve reste heureusement imperturbable.
Virgile s’essaie aux rennes avec Gaëlle qui est censée être là par sécurité … mais bon, on se demande si ce n’est pas Guimauve qui promène Gaëlle dans le champ de patates !

ob_62f657_dscf1812ma foi,un bien beau travail !

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