Buttage des pommes de terre

Suite à la récente acquisition d’un butoir PLUMETTAZ, nous avons fait le deuxième buttage des pommes de terre sur une parcelle bien pentue des Combes.
Ce butoir n’est à l’origine pas prévu pour une traction animale mais pour une utilisation avec un treuil dans les vignes. C’est une fabrication « moderne » des années 50/60 et d’après la personne qui nous l’a cédé, il vient d’une ferme de Saint Martin du Mont. Enfin, il a très bien fonctionné, bien mieux même que la motobineuse monoroue que l’on utilise habituellement pour faire ce travail : on aura buté 1000m² de pommes de terre en vingt minutes

Guimauve est –comme d’habitude- au boulot et en fond on entend Ursa qui fait la vie. Guimauve reste heureusement imperturbable.
Virgile s’essaie aux rennes avec Gaëlle qui est censée être là par sécurité … mais bon, on se demande si ce n’est pas Guimauve qui promène Gaëlle dans le champ de patates !

ob_62f657_dscf1812ma foi,un bien beau travail !

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Quand Ursa fait la belle

Après avoir gravit le petit grappillon qui mène aux Conches on émerge d’un maquis de buis pour arriver sur la crête. Là, non loin des vestiges de l’ancienne chapelle s’étend sur la Bresse, à perte de vue, une ouate si dense qu’il semble être possible de marcher dessus. En arrière-plan, le soleil décline. La bise pince. Je me colle à Ursa pour lui voler quelques calories. Bien que volontiers un peu cabotine avec ce genre de familiarités elle consent aussitôt; elle aussi doit avoir un peu froid, elle est encore moite de l’effort de l’ascension.
Comme de temps en temps à cet endroit, on a pris un petit morceau de l’éternité à notre compte. De tout notre être, on a regardé, respiré … C’était un de ces instants qui dure le temps d’un claquement de doigt mais qui touche au divin.
Une photo de la belle, un soupir, et le soleil était déjà parti …
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bilan débardage 2012/2013

Quelques chiffres :

Au total auront été débardé 120 fagots de buches qui font entre 70 et 80kg et 1/16eme de moule. Dans l’Ain le moule est l’unité de bois de chauffe (1.33m au cube)

La jument a donc débardé 9 tonnes de bois pour 7.5 moules et cela en 5 sorties. En moyenne, le parcours entre l’enlèvement est le stockage était composé de 40m de bois et de 70m de chemin terre

Les deux premières sorties ont été des galops d’essai mais je pense qu’en moyenne, sur les deux dernières sorties, la cadence était de l’ordre d’un moule de bois déplacé par heure.

A mon sens, bilan plus que positif donc !

dernier débardage de la coupe 2012/2013

Franchement en retard, le débardage est terminé.
une vidéo de l’avant train qui a profité de quelques améliorations : motorisation de la grue avec un treuil, carrosserie revisité …
On a bricolé un support pour faire tenir deux fagots de 80kg, ce qui fait 160kg de charge utile par voyage.

Sur la vidéo on voit des traces de soudure fraiche sur le brancard … la raison est qu’on a croisé un sanglier d’un peu trop près la semaine dernière … suivi de son fidèle compagnon le chien de chasse (à non, ils ne sont pas potes ?! :).
Ça fait une bonne occasion pour se rappeler des règles de sécurités : ne jamais laisser les rennes pendantes (faire un nœud), pas de gamins dans la zone de travail (c’est pas passé loin) et si possible quelqu’un en tête pour tenir le cheval !
Du coup, la jument est partie vent dans le cul et a enroulé les brancards autour d’un arbre … hé oui, le patron était pas là pour la manœuvre !
Enfin, plus de peur que de mal, que de la mécanique à réparer.

Un débardage à cheval dans les bois de Jasseron pour le moins original !

Point de tracteur ni de 4X4 ou autres monstres motorisés mais une jument nommée Guimauve qui tire une drôle de calèche : un avant train croisé avec un tombereau … de loin on dirait un char romain et de près on ne sait trop à quoi cela pourrait ressembler ! D’autant, que sur cet attelage atypique trône une petite grue qui fait se perdre en conjecture les témoins de la traversée de Jasseron.

L’utilité de cet avant train est de débarder des fagots de buches, confectionnés lors de l’abatage, du lieu où a été coupé l’arbre (au milieu du bois) vers la lisière du bois, sur le chemin, là ou un véhicule motorisé viendra les chercher.

Ce jour était le premier test de l’avant train et le premier jour de travail de Guimauve … la grue est encore manuelle, et la carrosserie limitée à sa plus simple expression : un plancher !

Guimauve, force tranquille.

Guimauve -c’est son nom-, est une jument franche montagne arrivée aux Combes cet été. Elle remplace notre magnifique mais très gourmande Comtoise Tulipe qui est partie pour de nouvelles aventures du coté de Lons le Saunier pour travailler dans les vignes. Tulipe, bien que très puissante c’est révélée trop imposante et surtout bien trop gourmande pour les maigres ressources en herbe du hameau.

Guimauve devra donc prendre le relai et compenser sa « petite » taille d’1m55 et sa « petite » masse de 550kg par plus de patience et plus volonté … essais dans quelques semaines dans les coupes d’affouage !

nouvelle faucheuse pour les foins de 2013

Grande avancée technologique 🙂 … pour remplacer le motoculteur STAUB et sa faucheuse nous avons fait l’acquisition d’une moto-faucheuse Kombi M12 de marque REFORM. Elle est presque neuve car elle n’est que de 1985 🙂 !

Avec sa lame d’1m80 et sa vitesse de marche autour de 4km/h elle permet de faucher un hectare en 1 heure et demi … et de se muscler les mollets !

Les gros avantages de cette machine sont que grâce à sa faible largeur elle passe dans les anciens empierrés sans les abimer et qu’elle tient très bien dans les forte pentes. … c’est étudié pour …

Elle nous permet donc d’aller dans les parcelles isolée et/ou abandonnées.

Démonstration en vidéo :